Pyéloplastie robot-assistée

Traitement du syndrome de la jonction pyélo-urétérale.

Définition

Le syndrome de la jonction pyélo-urétéral est un rétrécissement de la voie urinaire entre le bassinet et l’uretère. Ce rétrécissement peut être congénital ou secondaire à la compression d’une branche artérielle ou veineuse qui vascularise le pôle inférieur du rein.

Il est indiqué de réaliser une cure de la jonction pyélo-urétéral lorsque le rein est en souffrance ou que le patient présente des symptômes invalidant (douleur, infection, calculs).

L’intervention est réalisée par coelioscopie robot-assistée.

L’intervention dure entre 2h et 3h. L’hospitalisation dure entre 2 et 3 jours en moyenne.

Un pédicule polaire inférieur (1) avec une artère et une veine comprime la jonction pyélo-urétérale (2) et induit une dilatation du bassinet (3).
L’uretère est libéré (1) du pédicule vasculaire compressif pour permettre une résection de la zone rétrécie de la voie urinaire.
L’uretère est libéré (1) du pédicule vasculaire compressif pour permettre une résection de la zone rétrécie de la voie urinaire.
Section de la zone rétrécie avec ouverture du bassinet.
Section de la zone rétrécie avec ouverture du bassinet.
Rétablissement de la continuité de la voie urinaire. La voie urinaire est suturée autour d’une sonde en silicone qui aide à la cicatrisation.
Rétablissement de la continuité de la voie urinaire. La voie urinaire est suturée autour d’une sonde en silicone qui aide à la cicatrisation.
Aspect de la pyéloplastie en fin d’intervention ou la voie urinaire apparait au-dessus des vaisseaux et n’est donc plus comprimée.

La sonde vésicale est retirée le lendemain de l’intervention.

La sonde double J située entre le rein et la vessie est retirée à 1 mois lors d’un examen en soins externes.